Certains locaux commerciaux qui avaient pignon sur rue sont aujourd’hui abandonnés. Une action d’envergure devrait être menée pour rénover ces locaux et leur donner une seconde vie.
Les anciens bâtiments non exploités sont nombreux dans la ville de Tunis. En effet, du côté de la rue de Carthage et de la place Moncef Bey, plusieurs locaux qui étaient quelques années plus tôt très actifs et animés ne sont plus qu’un monument abandonné et non entretenu. Il y a même une grande entreprise qui vendait des tracteurs, qui a fermé ses portes en fermant le local qui est dans un piteux état.
Dans l’avenue de Carthage, plusieurs entreprises qui vendaient les pièces de rechange des automobiles ne sont plus actifs. Après la fermeture de ces locaux, leur aspect est devenu lugubre et triste. En effet, depuis des années, ces locaux sont fermés et ne donnent plus signe de vie. Les murs sont lézardés et non badigeonnés. Les propriétaires de ces biens immobliers ne sont pas tous identifiés. Il y a des entreprises qui ont transféré leur siège en délaissant l’ancien dans un état en ruines.
Redonner vie à ces bâtiments
Si les propriétaires de ces bâtiments sont bien identifiés, les services municipaux peuvent les contacter pour leur demander de commencer par entretenir ces bâtiments et de les ouvrir aux activités commerciales en les louant. C’est que la fermeture de ces locaux sans entretien ni nettoyage contribue à enlaidir l’aspect de ces quartiers qui comptent aussi des habitations. De nombreux chefs d’entreprise cherchent des locaux dans la ville de Tunis et leur demande n’est pas toujours satisfaite. Pourquoi ne pas exploiter ces locaux pour ces investisseurs qui sont motivés et veulent bien créer des entreprises pour faire travailler les jeunes?
Un recensement de ces biens immobiliers devrait être effectué dans les plus brefs délais pour connaître les propriétaire de ces bâtiments en vue de les contacter et de les inviter à effectuer les travaux nécessaires avant de les louer et créer ainsi une dynamique économique dans ces quartiers. Les propriétaires de ces biens peuvent également les vendre en recourant aux promoteurs immobiliers pour trouver le meilleur prix d’achat.
La situation actuelle ne peut plus durer plus longtemps. Car les locaux sont fermés durant une dizaine d’années voire plus sans que personne n’a pris la peine de faire les travaux de rénovation et de maintenance. Certains bâtiments nécessitent des travaux lourds, c’est-à-dire la démolition totale du bâtiment pour le reconstruire sur des bases solides, ce qui nécessite un investissement faramineux que certains propriétaires ne sont pas prêts ou en mesure de faire.
S. R.
